APPEL A TOUS NOS FANS !!!!!
VENDREDI 9 MAI 2008 à 20h30
SOIREE DU COQ AU YACK
à la salle des Augustins à Pernes les fontaines
( projection du film réalisé au Nepal, expositions des photos et petit apéro)
ENTREE GRATUITE
VENDREDI 9 MAI 2008 à 20h30
SOIREE DU COQ AU YACK
à la salle des Augustins à Pernes les fontaines
( projection du film réalisé au Nepal, expositions des photos et petit apéro)
ENTREE GRATUITE
Projet teminé
et on ose croire que le resultat est positif !
Apport de 150 kgs de vêtements
Destinés pour la majorité aux enfants Kumals de Pipaltar et à quelques enfants Dalits de Namjung, on est parties de Kathmandou, pour les apporter jusqu'à Dadhing Besi, dans un minibus loué. De là, on a pris un camion tout terrain pour aller jusqu'à Pipaltar . Petit contre temps : le camion a eu un probleme mécanique, il a fallu passer une nuit dans un village pour ensuite changer de vehicule. Le trajet était difficile , debouts sur les cartons et les sacs de patates à l'arrière du camion, à éviter les branches meurtrières et a longer les immenses falaises... Un trajet digne d'Indiana Jones!!
Nous avons distribue les vêtements dans la cour de l'école , en commençant par les femmes ayant des enfants en bas âge et pas encore scolarisés . Puis ça a été le tour des enfants de la crèche , du grade 1, 2,3,4 et 5 . Au total , plus de 200 enfants ont ainsi reçu des habits.
Les enfants les plus pauvres ont pu avoir jusqu'a 3 ou 4 vêtements .
Nous avons essayé autant que possible de répartir les vêtements en fonction des plus nécessiteux d'aprés leur caste , leur statut familial et l' etat de leurs habits. En esperant ne pas avoir fait trop d' erreurs ...
Construction de l ecole de Pipaltar
La construction des 3 salles de classe qui pourront accueillir un grade 6,7,8 était presque terminée lors de notre dernier passage. Il ne manquait que les finitions (ciment interieur et exterieur ).
Ce sont des classes de 7m de long, et 4m de large comprenant chacune 3 grandes fenêtres.
Materiel donne a l ecole de Namjung :
- 20 bancs pour remplacer les cassés ou manquants
- 6 chaises pour les professeurs
- une table pour la salle des profs
- une armoire
- une étagere
- 200 cahiers
-100 stylos
- des uniformes pour les enfants les plus pauvres ( 30 enfants)
- une malette d'équipement de mathématiques
- équipements pour la science
- poste cassette pour l'apprentissage de l'anglais
- manuel de connaissances générales
- divers posters éducatifs à afficher dans les classes ( map monde , parties du corps ,... )
Les gros équipements tels que bureaux , chaises ont été fabriqués par des artisans de Gorkha ( grande ville la plus proche ) et apportés par camion . Les fournitures ont été achetées à Katmandou et amenées par le bus local .
Le départ définitif des villages a été trés emouvant, un adieu difficile à notre famille d'accueil, à tous les habitants de Namjung qui nous ont si bien acceptées et fait partagé leur vie quotidienne...
L'école de Jaldevi nous a aussi préparé un grand spectacle et un trés beau discours, on a donc eu droit à une danse des élèves et à des colliers de fleurs traditionnels. On est soulagées d'avoir réussi à mener ce projet jusqu'au bout, et déjà nostalgiques de toutes les grandes aventures qui se sont déroulées là bas...
* JALJALA PRIMARY SCHOOL
Située dans le village de Namjung, cette école publique accueille 100 élèves, du grade 1 à 5 (ce qui correspond à peu près à une fourchette d'âge de 5 à 12 ans ). Les locaux vétustes et le manque de matériel rendent les conditions d'éducation difficiles, d'autant que la plupart des enfants (Gurungs) viennent de familles pauvres.
Notre action consiste à fournir :
- 20 bancs et bureaux
- 6 chaises, une armoire et une table ( pour les enseignants)
- 23 uniformes
- manuels scolaires, cahiers et stylos ( stylos collectés à l'école de Champonost)
- un lecteur de K7 pour aider à l'apprentissage de l'anglais
- instruments de mathématiques
Coùt estimé : 95 000 Rps soit 1 080 euros
* PIPALTAR PRIMARY SCHOOL
Dans le district de Dadhing, Maidi VDC , cette école regroupe 200 élèves, du grade 1 à 5 (+ une classe pour les plus petits). Le principal problème de l'école est de voir ses élèves contraints d'abandonner leur scolarité à l'âge de 12 ans. En effet, la Secondary School la plus proche est située à 1h30 de marche.
Notre action consiste donc à permettre l'ouverture de 3 classes supplémentaires du grade 6 à 8. Les villageois sont très impliqués dans cette inititiative et se sont proposés de participer, parfois bénévolement aux travaux. Lors de notre dernier séjour à Pipaltar, les 3,4, et 5 novembre, la collecte des matériaux (pierres et bois) avait déjà commencée et le terrain était aplanni.
La construction débutera le 15 novembre .
Coùt total estimé :270 000 Rps soit 3068 euros
* DISTRIBUTION DE VETEMENTS
200 kg de vêtements pour enfants, collectés en France, viennent d'arriver au Népal par cargo et vont être distribués dans le village Kumal de Pipaltar et Dalit de Namjung durant les 15 prochains jours.
Coùt de l'opération :
Envoi et réception: 69872 Rps soit 794 euros
Transport jusqu'aux villages : 11 000 Rps soit 125 euros
Et tout d'abord, de nos parents adoptifs à Namjung, personnages à part entière : Ama et Baa.
Mitu Maya, dite Ama, est à la fois une femme hyperactive, une mère protectrice et une enfant de 55 ans ! Elle ne s'arrête pas de la journée et finit par s'endormir sur nos épaules, le soir. Toujours inquiète pour nous, elle nous protège avec la tikka, c'est le point rouge (enfin point, ça peut finir par te recouvrir tout le front) fait avec le grain de riz et pigments à base de grenade) avant de prendre le bus local, se désole de nous voir sans bijoux et sans sari (signe de richesse et d'élégance chez eux). Son côté enfantin nous fait beaucoup rire : cabrioles sur le lit, tentatives pour apprendre à jongler avec des oranges...elle a un éventail de mimiques assez impressionnant et s'amuse beaucoup à refaire les nôtres.
Ram Pasad, dit Baa, notre chouchou, a un visage rayonnant, un sourire immense et permanent. Si sa femme est très attachée aux traditions, lui est plus distant et prétend un soi disant problème au front pour échapper à la tikka.. Il partage son narguilé avec ses 3 acolytes qui s'obstinent à nous apprendre du népali utile (les doigts de la main par exemple..). Ce quatuor, avec qui on joue aux cartes (le "kilo de merde" fait un tabac à Namjung), nous fait passer de très bons moments. Il se compose d'Ouma Ganda, assez discret, Mukthi Pasad, qui a toutes les caractéristiques d'un vrai lutin, et Porsuram, le comique de la bande, qui fait aussi office de gourou du village. Paradoxalement, il est assez efficace, quant à la météo : il suffit qu'il annonce de la pluie pour que le soleil brille...
Baa, très influent dans le village, nous aide aussi énormément dans notre projet, à propos des prix locaux et de l'organisation en général.
Un bon contact s'est établi avec les enfants qui nous font découvrir leur façon de vivre et leurs jeux (le volley ball avec un pamplemousse). Ce sont les seules personnes qui ont un niveau d'anglais suffisant pour avoir des conversations variées sur leur avenir, leur culture et leurs traditions,... En parlant de ce qu'ils veulent faire plus tard, on s'aperçoit que les rêves d'enfant sont les mêmes partout, les professions revenant le plus souvent étant médecin et instit. Il est positif de voir que même s'ils espèrent pour la grande majorité un futur à Katmandou, ils ont tous l'envie de rester dans leur pays et de participer à son développement.
Enfin, nous passons forcément beaucoup de temps avec Suresh, notre guide-traducteur, sans qui ce projet n'aurait pu aboutir. Guide de montagne de formation, il prépare aussi un master de socio et envisage de faire sa thèse sur les pratiques rurales du Népal; il est donc tout à fait dans son élément aux villages. Dynamique, sympa, il se sent très concerné par ce projet.
Il nous est plus difficile de parler de Pipaltar pour l'instant, car nos séjours y étaient plus courts, mais cela va changer à partir du 15 novembre.
1) Le stage
En collaboration avec CTEVT, organisation semi gouvernementale, nous avons mis en place une formation d'une semaine, du 1/11/07 au 6/11/07 à Namjung, dans une salle prêtée par la High School.
36 villageois ont pu suivre une formation sur les premiers soins et acquérir des notions d'hygiène et de santé élémentaire. A la fin du stage, un kit médical a été distribué à chaque participant, comprenant des bandages, désinfectant, anti-douleur et autres produits de base qu'ils ont appris à utiliser.
Coût de l'opération : 32 500 roupies soit 370 euros comprenant le "snack" et le thé offert
Bilan : cette action a très bien fonctionné. On craignait que les participants privilégient leurs occupations quotidiennes à une formation dont l'utilité est sur le long terme mais ils ont fait preuve d'assiduité et d'une grande motivation. Les Dalits et les Gurungs, castes les plus basses, et donc nos cibles privilégiées ont participé en majorité. Ce stage a permis aussi une rencontre entre les castes qui fut bénéfique à tous : des Brahmans (caste la plus haute) et des Dalits ont pu échanger leurs points de vue sur leur vie quotidienne.
Intéressés par la formation, les participants nous ont fait part de leur envie d'approfondir ces nouvelles connaissances : pourquoi ne pas envisager une prochaine formation plus longue qui aborderait de nouveaux sujets sur la santé (contraception,...) ?
Tout d'abord, l'aventure n'aurait pas été réussie sans un joyeux départ... Les circonstances étaient bien évidemment en notre faveur : 1 rhino, 1 fiévreuse, 1 tourista, un départ à 6h du matin sous la pluie et, la bonne blague à l'arrivée à Gorkha, pas de bus pour rejoindre Namjung. Nous voilà donc parties pour 4h de marche avec le minimum une nouvelle fois.
Oubliées toutes nos plaintes sur le manque de confort de Kathmandou, Namjung, les premiers jours, c'était Kho Lanta !
Dans un village sans eau, sans électricité, il fallait s'y attendre : soirées à la bougie, toilettes au bout du champs, chambre rustique en compagnie d'araignées et de souris noctambules qui n'hésitent pas à grimper sur les lits (Elisa), uriner sur les draps (Sophie), et manger les sacs (Anaïs), et enfin, riz à tous les repas.
Sans oublier la douche, prise en pleine nature. Le cadre est idyllique, avec les montagnes tout autour, les arbres centenaires, les libellules multicolores, mais entre les femmes qui y font leur lessive, les troupeaux qui rentrent et les enfants curieux, tout ça devient épique.
On a fini par trouver nos marques dans ce quotidien si différent et difficile à expliquer.
Les villageois commencent leur journée à 5h au lever du soleil. Ils vont chercher l'eau, font leur offrande aux dieux, puis, à 10h, Dalbaht tarkari (riz,lentilles et melange de legumes). Ils prennent ensuite soin des animaux, de leur potager.
En début d'après midi, ils partent couper l'herbe pour les animaux (2 ou 3 buffles, quelques chèvres), faucilles à la main, panier d'osier sur le dos retenu par une lanière sur le front. Épreuve très physique, ils reviennent avec 40 ou 60 kg par des chemins escarpés. Notre bonne volonté n'a pas suffi, on a été incapables de porter sur plus de 300 m le fardeau d'un gamin de 12 ans.
Après un petit goûter, ils s'occupent de différentes façons (faire la farine, tailler des bambous ...). Puis, à la tombée de la nuit, ils retournent chercher l'eau et préparent le deuxième Dalbaht de la journée. La soirée commence alors, et nos voisins se rassemblent pour discuter, les hommes de politique, les femmes de tarkari et d'enfants. Mais nous restons finalement leur principal sujet de conversations grâce à nos gaffes et à nos chutes.
Alors, surpris de pouvoir lire des messages aussi instructifs sur la culture népalaise, sur l'action de l'association Du Coq au Yack et d'avoir si peu de détails sur notre quotidien palpitant ? Voici quelques explications :
1) L'ADSL ne reste qu'un mythe à KTM
2) Par contre , le windows 95 a su s'imposer en maître au Népal et s'y maintient férocement
3) D'où l'impossibilité de dépasser la page d'accueil de canalblog
4) Notre utopisme sur l'éventuelle trace d'un quelconque câble électrique (on se serait même contentées d'une machine à pédaler ) est réduit à néant : pas d'ordi à moins de 4h de marche à la ronde... comprenez- nous, on vous aime bien, mais ...
5) Nos parents,vraiment peu adeptes de la censure, ont donc posté nos mails perso.
Maintenant que vous savez que nous ne sommes pas parfaites, mais humaines comme vous (enfin pire), on peut passer aux choses sérieuses ...
Alors, comment ça va chez vous ? L’hiver arrive ???? Hahaha, chez nous, c’est toujours grand soleil et chaleur humide!! Bon ok, pas tout le temps....
Enfin au village : c’est sympa on n’a pas d’électricité, pas l’eau au robinet et pas de téléphone, là, j’écris de la ville à côté où on est venu faire des provisions . ouais riz lentilles le matin à 9h30 et le soir à 20h, on commence à s’y habituer mais pas bon, pas trop quand même !!
A part ça, la cabane au fond du « jardin » n’a rien de celle de Cabrel, elle fait 50 cm de côté et nous sert de « WC », on mange par terre et on a abandonné de manger avec les doigts parce que c’était trop dur !
On a perdu notre odeur, maintenant, on sent la chèvre, la transpiration et l’ humidité car on se douche à l’eau de la rivière, sous le regard de 30 népalais qui hallucinent de voir des blanches, on se lave tous les 5 jours.
Notre chambre est une ancienne étable, les lits sont des paillasses à même le sol.
Pour l’instant, on participe à toutes les tâches, on nettoie les crottes de chèvre avec les mains mais les buffles on fait pas encore.
On fait la vaisselle avec de la cendre, c’est la technique locale, on va chercher l’eau, enfin… on est à fond !
C’est dur moralement, mais je m’en sors pas mal parce que j’ai le moins souffert des 3 pour faire les 4h de marche avant d’arriver au village... faut croire que les vacances à la montagne ont quand même eu de l effet !!!
Bref, je termine car l’accès internet est un peu cher…
Bisous à tous
Ciao, ciao !
Elisa
Bonjour à tous,
Aujourd'hui, levées tôt pour aller manger chez Kiran, avec son frère et Suresh : donc, nous avons eu droit au Dhal Bath (riz, lentilles, poulet, curry, piments, épinards) à 10h du matin ... et avec les mains (oui,c'est plus drôle et on en met pas de partout...). Évidemment on avait un peu de mal et les trois en face de nous étaient morts de rire ...
On a rencontre le directeur de l'école de Pipaltar aujourd'hui, il semble très sympa, seule ombre au tableau : il ne parle presque pas anglais ....
Lundi, départ dans les villages par le bus public avec Suresh qui nous aidera pendant au moins un mois. Çà risque de nous être très utile quelqu' un qui fasse la transition anglais-népali, et surtout, qui nous évite les arnaques pour les touristes !
On ne pourra certainement plus envoyer des nouvelles si souvent (ça doit en soulager quelque uns...), mais, ne vous inquiétez pas, si on a un problème, on peut avoir le téléphone .
Sinon, quoi d'autre pour aujourd'hui, oui, très mauvaise surprise nous sommes tombées sur un article du New York Times concernant le brisage de Tabou de Sarkozy... guerre possible en Iran, on se jette dans l'OTAN à corps perdu, Johnny Haliday remplace Sartre, mais que se passe-t-il ? On compte sur vous pour manifester à fond, on peut même vous donner des conseils de Mao, ils n'arrêtent pas de défiler en ce moment !
Des Bisous,
A bientôt !
Les 3 coqauyackistes (dont une malade)
Coucou vous !
La journée d'hier fut mouvementée ! On a voulu se la jouer "simples touristes", on s'est transformées en Rambos contre les éléments déchaînés.
On est allées voir la stuppa de Bodnath, superbe lieu ciel bleu, peu de touristes, la vraie carte postale...
Visite de nombreux monastères autour, tous très beaux et très colorés, dans le style tibétain et d'une richesse étonnante. Qui dit monastère, dit moines !!!! Et au vu de ceux rencontrés, on maintient haut et fort que le voeu de chasteté est aberrant. Nos petits yeux en brillent encore .
On a eu la chance d'assister aussi à une cérémonie de jeunes moines pas très concentrés (rire, grattage de dos, grignotage et retard). Ils apprenaient leur prière, au son des trompettes et des tambours .
Le ciel bleu s'est soudainement transformé en tempête : torrent de boue et pluie diluvienne. Abritées sous un minuscule auvent, nous étions trempées et nous avons fait rire tous les népalais des alentours. Avec nos ponchos, les moinillons ont vraiment cru voir des démons!
La mousson n'est réellement pas finie.
Freak street, notre quartier est nul, on a trouvé aucun resto potable. Vivement les villages !
Bonne journée à tous,
les 3