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Du Coq au Yack
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9 novembre 2007

Parlons un peu des gens qui nous entourent.

P1010992Et tout d'abord, de nos parents adoptifs à Namjung, personnages à part entière : Ama et Baa.

Mitu Maya, dite Ama, est à la fois une femme hyperactive, une mère protectrice et une enfant de 55 ans ! Elle ne s'arrête pas de la journée et finit par s'endormir sur nos épaules, le soir. Toujours inquiète pour nous, elle nous protège avec la tikka, c'est le point rouge (enfin point, ça peut finir par te recouvrir tout le front) fait avec le grain de riz et pigments à base de grenade) avant de prendre le bus local, se désole de nous voir sans bijoux et sans sari (signe de richesse et d'élégance chez eux). Son côté enfantin nous fait beaucoup rire : cabrioles sur le lit, tentatives pour apprendre à jongler avec des oranges...elle a un éventail de mimiques assez impressionnant et s'amuse beaucoup à refaire les nôtres.
P1000732

Ram Pasad, dit Baa, notre chouchou, a un visage rayonnant, un sourire immense et permanent. Si sa femme est très attachée aux traditions, lui est plus distant et prétend un soi disant problème au front pour échapper à la tikka.. Il partage son narguilé avec ses 3 acolytes qui s'obstinent à nous apprendre du népali utile (les doigts de la main par exemple..). Ce quatuor, avec qui on joue aux cartes (le "kilo de merde" fait un tabac à Namjung), nous fait passer de très bons moments. Il se compose d'Ouma Ganda, assez discret, Mukthi Pasad, qui a toutes les caractéristiques d'un vrai lutin, et Porsuram, le comique de la bande, qui fait aussi office de gourou du village. Paradoxalement, il est assez efficace, quant à la météo : il suffit qu'il annonce de la pluie pour que le soleil brille...

Baa, très influent dans le village, nous aide aussi énormément dans notre projet, à propos des prix locaux et de l'organisation en général.


Un bon contact s'est établi avec les enfants qui nous font découvrir leur façon de vivre et leurs jeux (le volley ball avec un pamplemousse). Ce sont les seules personnes qui ont un niveau d'anglais suffisant pour avoir des conversations variées sur leur avenir, leur culture et leurs traditions,... En parlant de ce qu'ils veulent faire plus tard, on s'aperçoit que les rêves d'enfant sont les mêmes partout, les professions revenant  le plus souvent étant médecin et instit. Il est positif de voir que même s'ils espèrent pour la grande majorité un futur à Katmandou, ils ont tous l'envie de rester dans leur pays et de participer à son développement.

Enfin, nous passons forcément beaucoup de temps avec Suresh, notre guide-traducteur, sans qui ce projet n'aurait pu aboutir. Guide de montagne de formation, il prépare aussi un master de socio et envisage de faire sa thèse sur les pratiques rurales du Népal; il est donc tout à fait dans son élément aux villages. Dynamique, sympa, il se sent très concerné par ce projet.

   Il nous est plus difficile de parler de Pipaltar pour l'instant, car nos séjours y étaient plus courts, mais cela va changer à partir du 15 novembre.

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