POUR SITUER...de plus près

Comme l'indique à mâârveille cette splendide et mirifique carte réalisée par Sophie (les applaudissements sont exigés), nos pas se sont finalement dirigés vers Maidi et Namjung, deux villages situés à une centaine de kilomètres au nord ouest de Katmandhu, la capitale.

Aux alentours de 1200 mètres d'altitude, chacun de ces deux villages abritent une école publique, qui faute de matériel de base et de locaux adaptés, n'est pas en mesure de fournir une éducation correcte aux élèves qui les fréquentent. Sans eau potable, ni électricité, les conditions de vie se révèlent difficiles pour les habitants, en particulier les groupes sociaux les plus démunis.

L'accès aux soins y est plus que restreint, la mortalité infantile importante, et les problèmes de santé, souvent dus à une hygiène inexistante, fréquents. Enfin, l'activité économique repose essentiellement sur une agriculture de subsistance : agrumes, céréales et élevage.

A Maidi, dans le district de Dahing, les habitants, au nombre de 400, sont des Kumals pour la majorité. Tibéto- Népalais, ils forment une communauté qui se consacre aussi à la pêche. Il y a aussi des Brahmanes, groupe dont font partie les instituteurs de l'école Pipaltar Primary School, où sont scolarisés 200 enfants.

A Namjung, dans le district de Gorkha, résident environ 500 Gurungs et Magars, populations d'origine tibéto-birmane influencées tant par le chamanisme que le bouddhisme et l'hindouisme. Une centaine de Dalits (groupe social correspondant à la caste la plus basse, celle des "intouchables") habite également le village et, de par leur marginalisation tant sociale qu'économique, souffre d'une pauvreté extrême. Pas un de leurs enfants n'est scolarisé à l'école Jaljala Primary School, qui acceuille pourtant 150 élèves.

Voilà, c'est un tour d'horizon rapide, n'hésitez pas à naviguer dans les différentes catégories du blog pour en savoir plus, à nous laisser vos questions ou encore à surfez on the web pour trouver des sites plus pointus (que le nôtre...si, si c'est possible).

Et puis, derniers mots... le ton de cet article peut paraître pessismiste, (en tout cas misérabiliste serait le pire reproche). Il faut bien parler des problèmes et les évaluer pour construire quelque chose de positif mais nous sommes sûres de trouver aussi des trésors de joie de vivre et de courage dans ces villages...